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Les petits poèmes de Babette
Les petits poèmes de Babette
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30 juin 2015

L'amour rime avec toujours (Sextine)

 

farandole

Ma grande sœur et moi avons créé ce poème à quatre mains dans les règles poétiques de la sextine

 

En ce bas monde, il est difficile d’aimer !

Je n’ai pas oublié cette belle parole,

Ce « je t’aime pour la vie » n’a fait que chanter,

Une joyeuse mélodie à bouleverser

Le cœur d’une jeune adolescente frivole,

Quand le printemps était en fête et  farandole.

 

Les filles et les garçons faisaient la farandole,

En éclats de rire, étaient dans la joie d’aimer,

Ne pensant qu’à charmer par leur esprit frivole,

En mots libertins et coquins dans la parole,

A tous les corps tourbillonnant à bouleverser

Leur jeunesse  innocente qui  faisait chanter.

 

Certains se mettaient à danser, d’autres à chanter,

Toi, tu m’as emmenée loin de la farandole,

En caresses et gestes fougueux à bouleverser

Mon âme juvénile était prête à aimer,

Tes lèvres gourmandes m’ont coupé la parole,

Espérant dans tes yeux ne pas être frivole.

 

Jamais, tu ne m’as prise pour une frivole,

Enivré de bonheur, tu t’es mis à chanter,

Puis me couchant dans le foin sans une parole,

Oubliant tous les flonflons de la farandole,

Nos sentiments se conjuguaient au verbe aimer.

Notre vie a commencé à se bouleverser.

 

De notre union qui n’a rien fait que bouleverser

La famille tranquille et l’amitié frivole,

Est venu au monde un petit  ange à aimer,

Qui chaque jour d’existence nous fait chanter

L’amour aux belles couleurs de la farandole,

Et babillage enfantin  pour toute parole.

 

Pourtant, ce n’est plus une histoire sans parole,

Il n’y a plus de raison de se  bouleverser,

Notre enfant nous accompagne à la farandole,

Nous rappelant  de notre enthousiasme  frivole,

Les airs gais et rythmés à nous faire chanter,

Offrant paix au monde et sincérité d’aimer.

 

Tornada :

A la douceur d’aimer, n’est point vaine parole,

Laissons chanter les cœurs, rien n’est à bouleverser,

Le temps n’est pas frivole, vivons la farandole.

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28 juin 2015

Saveurs du monde

tsampa-et-the-au-beurre-dejeuner-tibetain

Délice matin
Tsampa et le thé au beurre
Goûter tibétain

15 juin 2015

La canicule

 

THERMOMETRE

 

 

 

Les moineaux lissant leur doux plumage,

Nous annoncent par leur tendre ramage,

Les prémices d’une saison estivale,

Qui halent les femmes fatales.

 

Leurs jambes galbées m’émerveillent,

Quand elles se promènent au soleil,

Et le mouvement de leur candeur,

Fait oublier cette chaleur.

 

Le mercure argenté des thermomètres,

Grimpe au plus haut de nos êtres,

La température est au maximum,

La fournaise atteint l’optimum.

 

La canicule est bien au rendez-vous,

Vêts ton maillot mon petit chou,

Allons ensemble nous baigner,

Et fêter ce mois de juillet.

10 juin 2015

Le voilier aux trois focs

Voilier

7 juin 2015

Le trophée

Le trophée

sous le chaud soleil de l’été

les coureuses partent alignées

pour un très  grand marathon

le plus important de la région

pan! elles détalent, ça y est

ces athlètes motivées

 en distance calculée

 qui sera en premier

tape ! tape ! tape

 tape ! tape ! tape 

deux kilomètres

trois kilomètres

cinq kilomètres

neuf kilomètres

l’action des  gambettes  actives

ressemble aux bras d’une locomotive

comme de belles gazelles effarouchées

nos déesses des asphaltes surchauffés

en cet après-midi d’un mois de juillet

font un défilé de maillots mouillés

sur le macadam

a le grand dam

DIX

VINGT

TRENTE

QUARANTE

vers la fin de cette envolée de sportives

cadence du début n’est plus aussi vive

mais l’esprit du combat est toujours là

la coupe est la récompense du résultat

oui, oui, oui, le trophée, le vainqueur a gag

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6 juin 2015

Le sablier

le sablier 2

6 juin 2015

L'Elégante

L élégante

bretelles

je t’ai voulue en soie noire

car ta légèreté aime le soir

je t’ai voulue très élégante

pour mes sorties galantes

et c’est dans le miroir

que se lit mon espoir

d’allure huppée

la petite futée

coupée cintrée

ceinture 0

en doux satiné

et le temps d’hier

c’est plus mon affaire

des rubans autour de ma taille

en voluptueux tourbillons sans faille

voient virevolter un nuage de fin voilage

formant une nuée de mousseline sauvage

je t’ai conçue pour être la plus belle

sans vider l’argent de mon escarcelle

car cousue sans relâche avec amour

Je voudrai le bonheur pour toujours

toi, jolie création de robe universelle

seras enviée par les jolies demoiselles

je ne serai plus sage comme une  image

et  je revivrai mon fougueux mariage

les cloches sonnent dans la petite église

pour devenir enfin l’unique promise

car j’aimerai tant porter pour  un soir

cette  robe de princesse brodée d’histoires

mais, j’enlève cette magnifique toilette de rêves

pour arrêter mon imaginaire qui voyage sans trêve

5 juin 2015

La bouteille de champagne

 

La bouteille de champagne

 

eh ! bien oui

arrivée sans bruit

sans la voir passée

a filé une belle année

à la date sans frisson

au défilé des saisons

arrêtée précisément

rides forcément

jour de lumière

un anniversaire

bouteille de champagne 4

quand c’est jour de fête

finies les prises de tête

joie rime avec l’amour

les rires avec l’humour

du  bon bruit que  voilà

en coquins de scélérats

sautent petits bouchons

coule champagne blond

dans nos verres, la  sève

sang des vignes de rêves

tourbillonnent serpentins

et la jolie fête bat son plein

des éclats joyeux résonnent

à la porte d’entrée, on sonne

j’ouvre, un bouquet de fleurs

que tu m’offres avec ton cœur

des cadeaux rien que pour moi

et mon âme se remplit d’émois

mes amis sont amis merveilleux

en émoi, j’ai les larmes aux yeux

voilà un an qui passe avec la peur

laissant la place au grand bonheur

bouteille de champagne 0

 

4 juin 2015

A l'encre de ma plume

Ceci est une anadiplose :   figure d’un style d’écriture consistant en la reprise du dernier mot ou dernière syllabe (phonétique ou pas) d’un vers qui commencera le vers suivant, ainsi de suite et un petit plus qui n'ai pas une obligation : le dernier mot reprend le premier

PUPITRE

 

Rêver d’avoir un beau pupitre

 Pupitre en bois ciré avec un encrier

Encrier pour écrire de fines lettres manuscrites

Manuscrites sur les blanches pages de mon cahier.

 

Cahier où ma plume légère glisserait sur les feuilles

Feuilles quadrillées noircies à l’encre oubliée

Oubliés les souvenirs des vieux recueils

Recueils des histoires de vies rêvées.

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