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Les petits poèmes de Babette
Les petits poèmes de Babette
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29 avril 2017

Le saint patron des voyageurs

 

 

Médaille Saint Christophe

Image empruntée sur le net

Certains soirs, des orages sont au rendez-vous.

 Hélas, des hérissons sortent des fourrés,

 Risquant une traversée de tous les tabous,

 Itinéraire des chauffards sur route trempée.

 Soudain, un véhicule surgit comme un fou,

 Tous phares éblouissant le sol goudronné,

 Où les petites bêtes se figent tels des cailloux,

 Par peur de ces canailles tout en carrossé.

 Heureusement, un saint patron veille à tout

 Evitant aux imprudents de se faire écraser.

 

 

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23 avril 2017

13 avril

 

 

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image empruntée sur le net

Charles le petit enfant sage

Tranquille, serein comme une image

Issu d’une mère courage

Flirte avec le temps des présages

Près d’une princesse sans nuage

D’une descendance en  sillage

Protégé par de gentils mages

Je t’envoie ce petit message

Bon anniversaire mon doux page.

 

 

18 avril 2017

Ma premièr' transaction d’enfant !

 

TRANSACTION

 

dessin fait à partir de plusieurs images trouvées sur le net

 

Les souvenirs de mon enfance

 Sont au parfum de l’insouciance.

Assise sur un plaid en laine,

Je faisais un monde sans haine.

 

Voyageuse en rêve éphémère,

Je ne connaissais pas l’enfer,

Mes songes étaient des poupées,

Sans le moindre argent pour chiner.

 

Rapiéçant nos petits vêt'ments,

Elle m’épiait de ses yeux aimants,

Brodant sur sa machine à coudre,

Sans un mot et sans brin de foudre.

 

Sa main tenait le beau tissu,

Pour que tout soit bien recousu.

 Ce drôl' d'engin aidait à l’œuvre,

Les créations de ses chefs-d’œuvre.

 

Mon jouet Barbie était nu,

Ma bouille triste d’ingénue,

Donna l’idée à ma maman,

De créer un habillement.

 

Jupe et maillot, veste et fichu,

Ensemble orangé qui me plut,

Finissant ce trousseau charmant,

Je jubilais de content'ment.

 

Je déboule dans mon quartier,

Tenant mon jouet par les pieds,

Me voilà fière et militante,

Pour ma pin-up resplendissante.

 

Mais ma copine du moment,

Me nargua en me révélant,

Son pantin vêtu d’un manteau,

D’une toison sans un défaut.

 

Ne résistant  à sa  beauté

Et demandant de négocier,

Je troque ma haute-couture,

Pour acquérir cette  fourrure.

 

Satisfaite de ma fortune,

Me voyais déjà à la Une,

Minaudant devant le miroir

D’être la reine du parloir.

 

Un soir, on sonna à la porte !

Les parents de la p'tit' chochotte

Vint réclamer le doux pelage

Que j’avais glané en partage.

 

Fin d’une histoire désastreuse

Où je dus rendre en malheureuse,

Ce bel astrakan en pleurant

Ma premièr' transaction d’enfant.

 

 

 

 

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