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Les petits poèmes de Babette
Les petits poèmes de Babette
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23 avril 2015

Un dimanche à la campagne

 chute à vélo fille

 

A la ferme, les vaches meuglaient chacune leur tour,

Et les poules caquetaient entre elles dans la basse-cour.

Les doux lapins grignotaient dans leurs petits clapiers,

Et les majestueux chevaux galopaient près des peupliers.

 

Nos aïeuls nous accueillaient en région champenoise,

Où était construite leur humble demeure villageoise.

En famille, nous arrivions chez eux de bon matin,

Et allions chercher près d’eux un bien-être certain.

 

En turbulente fratrie, nous chevauchions nos bicyclettes,

Et roulions vers le village d’à côté en chantant à tue-tête,

Sur cette route bordée par la forêt et les champs de blé,

Rarement fréquentée par des véhicules motorisés.

 

Montant la côte en danseuse, nous pédalions à vive allure.

Après tous ces efforts, nous respirions l’air frais et pur,

Pied à terre, sourire aux lèvres, tenant nos vélos en main,

Nous nous dirigions vers la boulangerie pour l’achat du pain.

 

Les emplettes terminées, nous repartions en sens inverse,

En se dépêchant afin d’éviter d’éventuelles averses.

Notre groupe cheminait en allure rapide et sûre

Et j'étais en tête de ce peloton, endimanchée et nature.

 

Mais un automobiliste me dépassa en klaxonnant,

Ce qui  me fit sursauter et rater le virage environnant,

Je ne pus freiner et m’étala dans un champ d’orties,

Les rires fusèrent quelques instants, j’étais en vie.

  

Epilogue

Rien ne sert de courir, il faut partir à point disait Jean de la Fontaine dans le lièvre et la tortue, donc la morale de l’histoire rien ne sert de pédaler trop vite et maintenant quand je fais du vélo je reste derrière les autres.

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28 mars 2015

Renaître

Quand Babette prend un petit moment rien que pour elle !!!

 

terrasse café

Seule, attablée à la terrasse d’un joli estaminet,

Avec délices, je savourais mon breuvage préféré.

Un vent malicieux caressait les visages,

Où l’indolence se lisait sur ces esprits sages.

Abreuvée, les yeux mi-clos parcourant mon journal,

Tranquillement, je me délectais de friandises locales.

 

Un bruissement d’ailes me fit lever les yeux,

Ce ciel bleu m’offrit un divertissement prodigieux.

Dans cette charmante cité aux trois clochers,

Les premières hirondelles s'en vinrent se nicher.

Ces aviateurs ailés chantonnèrent leurs ritournelles,

En déclamant leurs lots de bonnes nouvelles.

 

Sur la place, des adolescents s’amusaient gaiement,

Dans cette petite ville, la jeunesse souriait gentiment.

Le fougueux Sud courtisait la frileuse région du Nord,

La lumière du soleil l’inondait de mille filaments d’or.

Cette douce félicité envahissait tout mon être,

Adieu à ma solitude, je pouvais enfin renaître.

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