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Les petits poèmes de Babette

Les petits poèmes de Babette
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16 juin 2017

Sur la route......................

 

 Poème écrit en prose sous la forme d'une nouvelle

Un soir, pas fait comme les autres, il roulait la tête au vent dans sa rutilante voiture décapotable dernier cri et réalisait combien sa solitude lui pesait. Des larmes coulèrent le long de son visage, mais il ne comprenait pas pourquoi cette mélancolie.

Pourtant, Il est arrivé au sommet d’une grande entreprise, dirigeant d’une main de fer sa firme. Intelligent, instruit, beau, parfait, tout le monde le craignait. Beaucoup d’amis haut placés, soirées, cocktails et galas mondains où il fréquentait des starlettes, des mannequins et des amours sans lendemains.  Toujours souriant dans ce luxe et cette richesse, il se sentait, au fond de lui, terriblement seul.

Au détour d’une rue, il vit sur le bord d’un trottoir une jeune femme en haillons, les mains dans les poches. En passant devant elle, leurs regards se croisèrent, son cœur se serra, lui le grand PDG dont normalement rien n’émeut. Il s’arrêta, fit demi-tour et longea le trottoir pour stopper juste devant cette malheureuse.

Dans un élan il s’entend dire : « Puis-je vous déposer quelque part ? ».

La jeune femme le regarda les yeux écarquillés : « C’est à moi que vous vous adressez ? ».  « Oui,  je vous redemande si je peux vous déposer quelque part » : répond-il.

Après quelques instants d’hésitation le dialogue se poursuivit :

Elle : « Eh, bien, vous n’avez pas peur de salir votre belle voiture ».

Lui : « Euh, non ! Je suis de bonne humeur aujourd’hui ».

Elle : « je ne veux pas de votre pitié et je sais marcher ».

Lui : « Eh, bien c’était juste que j’ai envie d’aider quelqu’un ».

Elle : « Et pourquoi faire cela pour moi ».

Lui : « Je vous voyais si triste sur ce trottoir ».

Elle : « Je ne suis pas triste, j’attends mon bus ».

Lui : « Puis -je être votre moyen de locomotion pour quelques instants ».

Elle : « Eh, bien si vous insistez, pourquoi pas ».

 

En montant dans son bolide, il lui demanda où l’emmener et c’est  « un n’importe où » qu’elle lui répondit. Les voilà partis tous les deux au hasard de la grande route. La trouvant fragile et touchante sous ses frusques premier prix et ému par sa beauté, il ne sut que dire, alors, elle engagea la conversation en lui demandant ce qu’il faisait dans la vie pour avoir une si belle voiture et il lui expliqua sa situation professionnelle de long en large dans une multinationale.

 

Elle, sur un ton malicieux : « je suis dans la recherche ».

Lui, étonné : « ah, bon… dans  la recherche scientifique ».

Elle, dans un rire amer : « plutôt dans la recherche d’un boulot pour manger à ma faim ».

Lui : « je vois, je vois …….Vous  êtes diplômée ! ».

 

La jeune femme  lui raconta son histoire à l’époque de son embauche, où c’était sur ses qualités et force de son travail que le patron avait misé  sur elle. Mais les temps changent…

Malheureusement de ses déboires familiaux, sa concentration fut amoindrie par la peine d’avoir perdu des êtres chers.

 

Lui : « Vous ne lui en avez pas parlé ? ».

Elle : « Non il était bien trop pris par ses rendez-vous pour se préoccuper de ses employés ».

Lui : « Moi, je ne suis pas comme ça, la vie de mon personnel m’importe ».

Elle : « Si seulement je vous avais connu avant ».

 

Le soleil déclinait à l’horizon, quand elle lui demanda de descendre.

Il s’arrêta et se pencha vers elle  juste au moment où un coup de vent…….le réveilla.

 

Un peu perdu dans ses songes, il venait de réaliser que c’était un rêve, Mais alors pourquoi tout ça !!!

En rentrant dans ses locaux climatisés, surpris il vit cette même jeune femme à la réception ranger ses affaires puis prendre son manteau pour partir. C’est alors qu’il comprit tout, et lui cria : « Attendez, attendez, ne partez pas, restez s’il vous plaît ».

 

Il la prit dans ses bras, l’embrassa fougueusement comme il en rêvait et lui susurra à l’oreille : « Pourquoi allez chercher le bonheur ailleurs quand il est tout prêt de vous dans la réalité ».

 

 

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3 juin 2017

La petite cochonne

 

 

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Image empruntée sur le net

 

 

Petite dodue aux yeux noirs,

Au regard câlin, enfantin

Me prend un euro tous les soirs,

Petite dodue aux yeux noirs.

 

Cette laie faiseuse d’espoir

Engloutit mon fric pour mon bien,

Petite dodue aux yeux noirs,

Au regard câlin, enfantin.

 

 

Qui est-elle ? Ma tirelire.

 

 

3 juin 2017

Si tu veux me plaire

 

Eve

Image empruntée sur le net

Il y a des moments où je te chuchote des mots d’amour sans fin, alors écoute.

Il y a des moments où je te chante des airs à l'alpha câlin, alors écoute.

Il y a des moments où je te susurre des vers de poètes anciens, alors écoute.

Il y a des moments où je te palabre en phrases sans lendemain, alors écoute.

 

Oh oui, écoute, je ne suis pas une femme vulgaire !

 

Il y a des moments où je te verse des larmes de crocodile, alors regarde.

Il y a des moments où je t’impressionne avec mes grands cils, alors regarde.

Il y a des moments où je te fais peur en soulevant mes sourcils, alors regarde.

Il y a des moments où je te turlupine avec mon allure futile, alors regarde.

 

Oh oui, regarde, je ne suis pas une femme vulgaire !

 

Il y a des moments où je te parfume de mon Guerlain préféré, alors respire.

Il y a des moments où je te fleure le nez de mon mimosa adoré, alors respire.

Il y a des moments où je t’asperge de mon déodorant de bon gré, alors respire.

Il y a des moments où je t’inonde de mes fantaisies embaumées, alors respire.

 

Oh oui, respire, je ne suis pas une femme vulgaire !

 

Il y a des moments où je te frôle en passant tout  près de toi, alors caresse.

Il y a des moments où je te touche involontairement avec émoi, alors caresse.

Il y a des moments où je t’embrasse tendrement sans un froid, alors caresse.

Il y a des moments où je te serre dans mes bras de bon aloi, alors caresse.

 

Oh oui, caresse, je ne suis pas une femme vulgaire !

 

Il y a des moments où je te fais goûter mes plats exotiques, alors savoure.

Il y a des moments où je te fais boire mes boissons érotiques, alors savoure.

Il y a des moments où je te fais déguster mes gâteaux artistiques, alors savoure.

Il y a des moments où je te fais manger mes salades diaboliques, alors savoure.

 

Oh oui, savoure, je ne suis pas une femme vulgaire !

 

Si la vie t’a donné des yeux alors regarde si tu veux  me plaire.

Si la vie t’a donné des oreilles alors écoute si tu veux  me plaire.

Si la vie t’a donné un nez alors respire si tu veux me plaire.

Si la vie t’a donné des mains alors caresse si tu veux  me plaire.

Si la vie t’a donné un palais alors savoure si veux me plaire.

 

Car moi en Eve, je croquerai ta pomme d’Adam pour te plaire.

 

 

20 mai 2017

Hallicourt

 

 

 

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photo prise le 10 mars 2017 Hallicourt

 

Vois l’endroit où je suis allée.

Mon nez était couvert de noir.

Sur la montagne, j’ai pleuré,

Vois l’endroit où je suis allée.

 

Hallicourt aux terrils miniers

Narre l’histoire aux gueules noirs.

Vois l’endroit où je suis allée.

Mon nez était couvert de noir.

 

 

20 mai 2017

Hommage

hommage

 

 

 

Hommage aux artisans travaillant sans relâche leur dur labeur, dont leurs efforts sont menés avec courage.

Hommage aux mineurs extirpant  le charbon des entrailles de la terre sans  peur, dont leurs  efforts sont menés avec courage.

Hommage aux ouvriers énergisant nos usines en fabricant avec tout leur cœur, dont leurs efforts sont menés avec courage.

Hommage aux boulangers pétrissant et façonnant avec amour leur pain de bonne heure et de bonne humeur, dont leurs efforts sont menés avec courage.

Ces hommes et ces femmes ont œuvrés et œuvrent encore  pour notre pays avec courage.

 

 

 

 

 

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19 mai 2017

Au fil de l'eau

 

 

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photo prise le 9 mars 2017 les Fontinettes Arques

Tu dis glisser sur une eau calme, sans bruit sans ballottage ainsi tu vas sur ta péniche.

Tu dis prendre le temps d’admirer les plus beaux paysages, ainsi tu vas sur ta péniche.

Tu dis flâner heureux au fil de l’eau et le nez dans les nuages, ainsi tu vas sur ta péniche.

 

Tu dis entendre le chant des oiseaux sur ton tranquille passage ainsi tu vas sur ta péniche

Tu dis frémir de plaisir de ne pas être enfermer dans une cage ainsi tu vas sur ta péniche

Tu dis sentir la brise légère caresser doucement ton visage ainsi tu vas sur ta péniche

 

Tu dis flirter avec la liberté loin des futiles  bavardages ainsi tu vas sur ta péniche

Tu dis être fier d’avoir un métier comme les gens du voyage ainsi tu vas sur ta péniche

Tu dis naviguer en batelier animé d’un puissant courage ainsi tu vas sur ta péniche

 

Tu dis travailler sans compter tes heures, mais sans arbitrage, ainsi tu vas sur ta péniche.

Tu dis aimer ce style de vie loin des brouhahas, des embouteillages, ainsi tu vas sur ta péniche.

Tu dis changer pas question, vivre sur la terre serait de l’esclavage, ainsi tu vas sur ta péniche.

 

Ah comme je t’envie d’être si près de la nature au gré des courants sur ta péniche !

 

 

29 avril 2017

Le saint patron des voyageurs

 

 

Médaille Saint Christophe

Image empruntée sur le net

Certains soirs, des orages sont au rendez-vous.

 Hélas, des hérissons sortent des fourrés,

 Risquant une traversée de tous les tabous,

 Itinéraire des chauffards sur route trempée.

 Soudain, un véhicule surgit comme un fou,

 Tous phares éblouissant le sol goudronné,

 Où les petites bêtes se figent tels des cailloux,

 Par peur de ces canailles tout en carrossé.

 Heureusement, un saint patron veille à tout

 Evitant aux imprudents de se faire écraser.

 

 

23 avril 2017

13 avril

 

 

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image empruntée sur le net

Charles le petit enfant sage

Tranquille, serein comme une image

Issu d’une mère courage

Flirte avec le temps des présages

Près d’une princesse sans nuage

D’une descendance en  sillage

Protégé par de gentils mages

Je t’envoie ce petit message

Bon anniversaire mon doux page.

 

 

18 avril 2017

Ma premièr' transaction d’enfant !

 

TRANSACTION

 

dessin fait à partir de plusieurs images trouvées sur le net

 

Les souvenirs de mon enfance

 Sont au parfum de l’insouciance.

Assise sur un plaid en laine,

Je faisais un monde sans haine.

 

Voyageuse en rêve éphémère,

Je ne connaissais pas l’enfer,

Mes songes étaient des poupées,

Sans le moindre argent pour chiner.

 

Rapiéçant nos petits vêt'ments,

Elle m’épiait de ses yeux aimants,

Brodant sur sa machine à coudre,

Sans un mot et sans brin de foudre.

 

Sa main tenait le beau tissu,

Pour que tout soit bien recousu.

 Ce drôl' d'engin aidait à l’œuvre,

Les créations de ses chefs-d’œuvre.

 

Mon jouet Barbie était nu,

Ma bouille triste d’ingénue,

Donna l’idée à ma maman,

De créer un habillement.

 

Jupe et maillot, veste et fichu,

Ensemble orangé qui me plut,

Finissant ce trousseau charmant,

Je jubilais de content'ment.

 

Je déboule dans mon quartier,

Tenant mon jouet par les pieds,

Me voilà fière et militante,

Pour ma pin-up resplendissante.

 

Mais ma copine du moment,

Me nargua en me révélant,

Son pantin vêtu d’un manteau,

D’une toison sans un défaut.

 

Ne résistant  à sa  beauté

Et demandant de négocier,

Je troque ma haute-couture,

Pour acquérir cette  fourrure.

 

Satisfaite de ma fortune,

Me voyais déjà à la Une,

Minaudant devant le miroir

D’être la reine du parloir.

 

Un soir, on sonna à la porte !

Les parents de la p'tit' chochotte

Vint réclamer le doux pelage

Que j’avais glané en partage.

 

Fin d’une histoire désastreuse

Où je dus rendre en malheureuse,

Ce bel astrakan en pleurant

Ma premièr' transaction d’enfant.

 

 

 

 

28 février 2017

Du respect pour toujours

grands_parents et petits enfants1342

 

Dessin fait à partir de plusieurs images trouvées sur le net

 

J’ouïs l’ancienne ritournelle

Faisant valser les demoiselles.

A l’époque elles avaient vingt ans

Au bras des galants de ce temps.

 

Aujourd’hui fêtons nos aïeux

La nostalgie des temps heureux.

Voulez-vous danser bell’ grand- mère ?

Voulez-vous danser beau grand-père ?

 

Jolies fleurs pour  dire « je t’ aime »,

Tendres baisers que je parsème

Sur les chemins de vos années

Pour ne jamais vous oublier.

 

Et le voilà le tout petit

Qui te dit bonjour ma mamie,

Te faisant des bisous d’amour

Pour égayer encore tes jours.

 

Et le voilà le tout petit

Qui te dit bonjour mon papy,

T’offrant un tas de doux câlins

Pour enchanter tes lendemains.

 

Et du bonheur en souvenir !

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