Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les petits poèmes de Babette
Les petits poèmes de Babette
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 9 230
16 avril 2015

La légende du muguet de Saint Léonard

muguetdragon-st-leonardmuguet

 

La légende chrétienne  raconte l’histoire de Saint Léonard ermite réfugié en forêt

qui dût se battre contre un dragon, sorti vainqueur de la bataille,on dit que les gouttes de sang

qu’il versa au cours de la bataille donnèrent naissance  à des pieds de muguet. 

 image empruntée sur internet :http://www.rando-evasion.org/pages/LE_MUGUET-8931989.html

 

 

Légendaire Saint-Léonard,

Brave combattant du dragon,

Blessé, jaillit du sang rare,

A ses pieds en muguet de l’art.

 

L’ermite aventurier veinard,

Vit naître sa belle floraison,

Légendaire Saint- Léonard,

Brave combattant du dragon.

Publicité
Publicité
15 avril 2015

Le muguet d'Apollon

muguet4

muses et appollon

les Muses et Apollon par Rafaël

muguet4

Sur un doux tapis parfumé,

Les neuf muses au diapason,

Entonnèrent un air rythmé,

Au Dieu Apollon vénéré.

 

Joli muguet du mois de mai,

Câline nos pieds nus mignons,

Sur un doux tapis parfumé,

Les neuf muses au diapason.

 

15 avril 2015

Du temps au bonheur

 

montre bracelet

Où est ta montre bracelet ?

 Aujourd’hui, indique-moi l’heure.

 Hier, tu ne l’as pas trouvée,

Où est ta montre bracelet ?

 

Les mois s’écoulent en années,

Donne-moi du temps au bonheur !

 Où est ta montre bracelet ?

 Aujourd’hui, indique-moi l’heure.

15 avril 2015

Instant plaisir (triolet écrit sans la voyelle E)

salambo

Salambo : pâtisserie en forme oblongue de pâte à choux fourrée de crème pâtissière,

aromatisée au Grand Marnier, glaçage fondant rose, pailleté de chocolat.

 

 

Dans sa main, un bon salambo

Lui donnait l’air d’un vrai gourmand.

Sur un banc, il s’assit solo

Dans sa main, un bon salambo.

 

Croqua  son grand chou rigolo

D’un coup l’avala tout plaisant.

Dans sa main, un bon salambo

Lui donnait l’air d’un vrai gourmand.

15 avril 2015

Pur bonheur

Pur bonheur

 

Mon escarcelle n’est pas bien remplie,

Un peu fauchée, je compte avec souci,

Cela m’évite les folies des magasins,

Et me conditionne en achats malins.

 

Je pars allègrement toute pimpante,

A l’assaut des galeries débordantes,

 Je trottine perchée sur mes escarpins,

Dans les rayons, mon petit sac à la main.

 

Je flirte avec d’alléchantes promotions,

Alors, mon ange gardien dit attention !

Sincèrement, je m’égaye à chaque fois,

Quand je franchis les antres du choix.

 

Mon corps tremble de renversants frissons,

A la vue des tissus de couleur au diapason,

Je papillonne entre ces étalages attirants,

Et saisit plusieurs beaux vêtements.

 

Dans la cabine, jubilant de bonheur,

Je m’admire pendant des heures.

La vendeuse trépigne, impatiente

Mais conseille mes désirs d’élégante.

 

Le désarroi m’envahit en un instant,

Les étiquettes sont un calcul de titan.

 Pas née dans la famille de l’Oncle Sam,

Je rends mes trésors la mort dans l’âme.

 

Je me contente d’un tee-shirt en achat,

Et l’essayage en est un moment extra.

La conseillère déclame des réductions,

Alors, j’en prends deux avec émotion.

 

EPILOGUE

 

Je ne suis pas la reine du shopping,

Mais plutôt, celle du lèche vitrine,

Pourtant, j’aimerais tant participer,

A l’essor de l’économie de marché.

Publicité
Publicité
14 avril 2015

Mon Yorkshire

yorshire

 

Je me souviens de ton arrivée,

Petite chienne totalement délaissée,

Ton pelage rasé et tes grandes oreilles

Te donnaient une allure sans pareille.

Effarouchée, comme un petit  lapin,

Tu avais besoin d’un énorme câlin.

 

Je ne voulais pas d’adopter,

 Mais par pitié je t’ai gardée.

Ton mal-être était surprenant,

Tout en toi apparaissait souffrant,

Et tes larmes m’avaient émue,

Tu avais mis mon âme à nue.

 

N’ignorant plus les vertes prairies,

Les allées fleuries, les sentiers jolis,

Nos ballades furent endiablées.

 Pauvre animal des murs cloisonnés,

Sautillant à mes côtés des heures,

Je t’aimais, adorable petit cœur.

 

Les saisons t’avaient émerveillée,

Tout en t’apaisant, tu avais apprécié,

 Les parcs aux chemins verdoyants,

Et les brumes matinales du printemps.

L' été, tu gambadais avec les papillons,

En attrapant les abeilles en rébellion.

 

A l’automne, les feuilles collées à tes pattes,

En gestes comiques tu les ôtais en toute hâte,

Et l’hiver, les flocons de neige s’amusaient,

A blanchir ta brune truffe souillée.

Ton élégante frimousse canine,

Flattait mon esprit de gamine.

 

Pendant tout ce temps à deux,

Gentil bout de poils soyeux,

La tête penchée sur mon épaule,

Tu te révélais en premier rôle,

 Calmant mes angoisses sans violence,

En écoutant mes larmoyants silences.

 

Les années se sont écoulées,

Sans pouvoir les arrêter.

Tu as vieillie, tu es partie,

Ma seule amie, sans un cri.

Non jamais,  je ne t’oublierai,

Ma Star fidèle, tu étais.

7 avril 2015

Les roses du coeur (triolet écrit sans la lettre A)

Quand Babette aime les roses, elle le dit sans A

 

bouquet de roses

 

Senteurs des roses colorées,

Inondent des milliers de cœurs,

En odeur de félicité,

Senteurs des roses colorées.

 

Bien que jonquilles et bleuets,

Forment un bouquet de couleurs,

Senteurs des roses colorées,

Inondent des milliers de cœurs.

6 avril 2015

Terrible destin (poème écrit sans la voyelle U)

poéme sans u

 

La Dame de fer envoyait des belles rengaines

Vers  la Liberté, vers les terres américaines,

Et notre Edith , dans sa petite robe noire,

S’envolait dans la frénésie et l’espoir.

 

Le Roi de la boxe, passionné de son art,

Embrassa le rayonnement de son regard,

Elle chantait la vie en rose à son athlète,

Ne regrettant rien de sa vie de Cosette.

 

Marcel elle le chérit et le clame en Milord,

Elle l’aime, son légionnaire, elle l’adore,

Son amant de la saint Jean étant charmé,

S’enflammait dans son manège enchanté.

 

Dans le ciel des Açores, l’avion s’écrasa,

Le Prince de la Môme de Paris se brisa,

A l’apogée de sa vie, il partit trop vite,

Laissant larmes amères à la petite Edith.

 

Son âme criait sa haine et son désespoir,

Sa voix chantait les sanglots matin et soir,

Mais le champion ne reviendra jamais,

Par devant la scène, telle était sa destinée.

 

Elle le rejoindra dans le silence éternel,

Edith et Marcel resteront des amants fidèles,

Le monde entier retiendra la belle romance,

De l’homme et de la femme, plein d’espérance.

6 avril 2015

Fable au goût du jour (poème sans la voyelle i)

Quand Babette aime bien les fables et les contes de son enfance.....

fenetre

 

Notre protégé de Foucquet adore  le fromage,

Le corbeau et le renard en sont un hommage,

Comme dans les fables et les contes de Jean,

Les compères rêvent d’un onctueux coulant.

 

Par la fenêtre ouverte aux regards des passants,

Les deux crapules échafaudent un coup fumant,

L’un deux fera le guetteur hautement perché,

Pendant que  l’autre tentera de chaparder.

 

Sur une table trône un camembert fondant,

Le museau du futé hume le fumet alléchant,

Le crémeux revêtu de son bel emballage,

Est un cadeau agréable d’abordage.

 

Posant doucement ses pattes sur la déserte,

Prendre un morceau est une grosse perte.

En remuant doucement sa queue touffue,

Dévore de ses yeux ce moelleux ventru.

 

Ouvre grande sa gueule, du tout s’en empare,

Le passereau aux plumes d’ébène se marre,

Le rusé au pelage roux étant sans argent,

Se carapate avant la venue des agents.

 

Retrouve son acolyte dans le pré d’à côté,

Partage le pactole pour après le déguster,

Corbeau, Renard, frères en bavardage,

Ont l’appétence du maraudage.

 

Alors, alors………

N’étalez pas vos trésors aux yeux des jaloux,

Protégez-les, car les voleurs sont partout.

2 avril 2015

Ma charmante étrangère (poème écrit sans O)

Quand Babette fait d'un  véhicule, un beau rêve,

elle l'exprime sans O

 

un transport de reve

 

 

Fier véhicule des temps anciens,

Sagement m’attend ce matin,

Agé de plus de dix années,

Tu sais que tu es bien né.

 

Là-haut, au pays de l’astre levant,

En France, je t’ai acheté en riant.

Ici, en charmante étrangère,

En Française, tu gères.

 

Tu as la maturité d’Hercule,

Mais lentement, tu recules,

Tu as la beauté d’Athéna,

Déesse guerrière, au cinéma.

 

Ta tendance grise argentée,

Te rajeunit, même fatigué,

Avec l’aisance d’une reine,

Tu démarres sans peine.

 

 En Divine de ma pauvre vie,

Moi, l’aimée sans blé te chérit,

My very nice « yesterday »

Jamais, ta vente ne sera  sur Ebay.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité